La galerie est heureuse de consacrer une nouvelle exposition personnelle à Paul Wallach dont elle soutient le travail depuis 2008.Si Paul Wallach a changé d’échelle de travail, il continue de sculpter ce qui ne tient dans sa main : l’air, sa contenance et son volume, puis dans le cas présent, la faune et la flore autour de laquelle le dessin sculptural vient s’apposer sans trop contraindre, sans occulter. Il vient également sculpter l’attente (…) (Laëtitia Bischoff).
JOURNÉE D’ÉTUDE INTERDISCIPLINAIRE JEUNES ARTISTES ET CHERCHEUR.SE.S
« De quoi la nature est-elle le nom ? Représentations de la nature dans l’art, les arts appliqués et leur critique contemporaine »
(Saint-Étienne, 2 juin 2021)
Après la journée d’étude ayant eu lieu en ligne, vous retrouverez ici les interventions au format podcast de cet évènement interdisciplinaire dédié aux jeunes artistes et chercheurs, porté par Marie Bouchereau (doctorante en littérature comparée, UJM, Uqam) et Delphine Hyvrier (doctorante en arts industriels, UJM, Esadse).
Quels échos les réflexions contemporaines sur la notion de « nature » ont-elles dans la création artistique et sa critique ? Quelles créations au nom de la nature, ou volontiers déconstructionnistes, émergent aujourd’hui ? Quels enjeux de pouvoir ces choix de représentation peuvent-ils sous-tendre ? En quoi les arts peuvent-ils accompagner un changement de paradigme ?
Cette journée d’étude est organisée dans le cadre de la Biennale 2022 Bifurcations par l’association alt.516, elle a reçu le soutien du Cydre, du Deep Design Lab, de l’école doctorale 3LA et du laboratoire Eclla.
De par les conditions d’enregistrement en direct, de légères perturbations sonores sont audibles dans les podcasts.
Pour Jean-Michel Fauquet
05/09/2021
Pour Jean-Michel Fauquet Le noir couve l’image d’un cerne de brume, tout de go duveteux et solide. L’éclair d’un blanc franc est rare, le lumineux est ligne, pâturage ou parfois il est toute la face d’une structure éclairée dont on (…)
Miellerie des bas-fonds
15/08/2021
Les remous
d’une vase
peinent à
se dépêtrer
à faire geindre
une quelconque cloque …
Plastir numéro 61
29/06/2021
LA PERSPECTIVE RÉSIDENTIELLE DE TIM INGOLD ET LES ŒUVRES DE CLAIRE MORGAN Laëtitia BISCHOFF est doctorante en sciences de l’art à l’Université d’Aix-Marseille sous la direction de Marie Renoue. Elle est également poète et critique d’art. Elle s’intéresse aux formes (…)
Quels échos les réflexions contemporaines sur la notion de «nature» ont-elles dans la création artistique et sa critique ? Quelles créations au nom de la nature, ou volontiers déconstructionnistes, émergent aujourd’hui ? Quels enjeux de pouvoir ces choix de représentation (…)
Pour l’inconnu Il est mort et beau, avisé de son sort par une couture bleue à la gorge. Il semble blanchi de tout acte de vie par une coiffe de drap pâle. On ne voit guère ses yeux enfouis dans (…)
La lumière à l’arrêt La lumière ne ricoche pas, ne se meut pas d’un point à l’autre, elle se transporte au fond des tripes. Migrant d’un été en Laponie jusqu’au sud de la France, la lumière est encore incomplète. Bien (…)
Pour que la peinture ne sèche jamais
02/05/2021
Expiré des séries Kalashnikov et Les revisités de Gaël Davrinche ainsi que des Blood Drawings de Claire Morgan, ce petit texte est là pour dire les temps qui caracolent en une seule toile et aider à étancher une soif de (…)
Pour Petitepoissone
31/03/2021
… Sans faction que le bien–être de soi-même, sans patrie que celle de chaque existence quotidienne, Petite Poissone œuvre pour un élan doux et lucide sur nos petits et grands sentiments de merde. Merci à elle. Petite Poissone, « la vie est belle quand tu t’en mêles ».
Chère Candy, Notre conversation d’aujourd’hui m’a rappelé celle que nous avons eu il y a peut-être dix-huit ans maintenant. C’était au début de ce siècle, t’en souviens-tu ? Nous étions attablées au bar près du TNS où tous les étudiants philosophes (…)
Le rêve du noir
29/03/2021
Dormir au fond d’une matière Pour les photographies de Michel Handschumacher Le noir se rêve cœur, roche, milieu, aiguille, sillon. Dormir au fond d’une matière, se faire branche, feuille, pli, verre si seulement s’eut été possible. Se courber au creux (…)
Deux installations de l’artiste contemporaine Claire Morgan, née à Belfast en 1980, se pensent l’une en vis-à-vis de l’autre dans cet article. Il s’agit de Gone to Seed et de Here is the End of All Things, toutes deux créées (…)
Solitaire
15/03/2021
Les hommes sont solitaires, avec ou sans terrier. Il y a les loups, les oiseaux de couleur, quelques chamois aussi. L’emblème du terrier n’est pas sa tapisserie intérieure, comme la femme n’est finalement pas maitresse en sa demeure. La chaleur (…)
Site internet d’Hélène Langlois
03/03/2021
http://www.helene-langlois.com/bio-expos-textes-critiques/textes-critiques/
Et la lumière pend, se couche puis se replie. Ici et là. Hélène Langlois relève les caresses de la lumière, étalées ou circonscrites au loin sur une façade, sur une grue, au plus près d’un interrupteur, sur les traces d’un (…)
Caroline Tapernoux, comme Claire Morgan ou encore la compagnie Adrien M et Claire B, tapisse d’aires les espaces d’art. La suspension est de mise, la lumière se prend dans les micro-accros de l’air.[…] la lumière de Caroline Tapernoux, elle drape et donc visibilise les cascades et les avalanches des aires de l’air.
Lichen
01/02/2021
Pour le lichen comme dans le dessin, il n’y a pas de chef chez les lignes encordées, pas de cime non plus. Partons en digression pour un abandon formel avec les dessins de Nicolas Aiello et les photographies de Susanna (…)
La carpe de Naohiro Ninomiya
14/01/2021
L’exposition photographique de Naohiro Ninomiya a ouvert ses portes à la galerie Metamorphik à Lyon. Patines Orotone, tirages argentiques, lignes acérées couvrent les murs. Devant ses tirages photographiques, les durées volent en éclats, au diable les ouvertures et les temps (…)