Solitaire

15/03/2021

Les hommes sont solitaires, avec ou sans terrier. Il y a les loups, les oiseaux de couleur, quelques chamois aussi. L’emblème du terrier n’est pas sa tapisserie intérieure, comme la femme n’est finalement pas maitresse en sa demeure. La chaleur qu’elle y déploie tourne en rond sur elle-même. La femme épuise sa curiosité à ne pas l’assouvir, elle l’éteint, comme une mauvaise chaleur qu’elle détient.

Les hommes sont solitaires, habitués à jouer selon l’humeur. Alors les femmes aussi cherchent une humeur. Elles tentent une excursion, gauchement elles s’essaient intrépides.

Une femme sans amarres ou qui en a mais n’en parle pas, gonfle-t-elle jusqu’au ciel ? Mais les yeux des autres, panique, ont parfois le sceau du dédain. Les femmes s’inventent pour être solitaires, les femmes gonflent pour être solitaires. Les larmes ne doivent pas choir et c’est alors que l’alchimie vient à manquer. Une fois hissée, les femmes non plus ne peuvent pas choir.

Les hommes s’en fichent, jamais ils ne gonfleront pour leur solitude et s’en retournent à leur terrier.