Pour une lamborghini

16/02/2011

Les sons se feutrent

L’angle s’aiguise

Puis l’onde s’élance.

Une courbe lustrée fait miroiter le monde plus vite qu’il ne tourne.

C’est elle.

Elle retient

Autant d’épingles montagneuses

Que de droites directes.

Elle ne parle pas

Elle est

Une présence pure

Qui se déchaîne.

L’air retient son souffle à son passage.

C’est une femme

Ornée d’un taureau

Qui baisse les cornes

En entrant dans l’arène.