haiku libre du mois de juillet 2016

12/07/2016

une toison de pluie

et les marronniers tortillent

 

un ciel rond

de céréales mûres

son croissant en dévers

 

les songes s’invitent

comme le blanc

aux cols

des chaines de montagnes

 

combien d’orbites

faut-il chercher cette nuit

 

 

apogée de l’estompe

après l’orage

un bain révélateur

et les couleurs sombres se dispersent