Bruno Leray

07/02/2011

Donner une chair à l’invisible.

Bruno Leray recrée les lignes du visage de ses ancêtres.
La peinture aplanit le froissement du document initial, elle transforme les tensions du papier en traits du visage. Ce ne sont plus des portraits mais les traces du souvenir éprouvé.
Entre la maitrise du geste minutieux et la violence iconographique, entre la lenteur de l’exécution et l’immédiateté de l’image, le travail accompli dépasse celui du peintre.
Peu importe puisque ses œuvres creusent un sillon dans notre œil et notre vécu.
Elles nous bloquent et nous figent par leur présence, nous consternent de silence.