Pour Gaël Davrinche
24/11/2016
exilée entre
la feuille de l’histoire
et celle d’aujourd’hui
se colore
d’oubli et de souvenirs
elle est une bave
une poche embryonnaire
une tempête anti-portrait
le pinceau
a pris le trône
s’est accaparé le visible
l’abondance de traces
souffle et prison
élan respiratoire
conditionné de chaînes
A toi belle cadenassée
à robe d’huile
perdue dans un carré vert
prévu pour elle
rien que pour elle