Olivia Benveniste et Céline Vacher-Olivieri
07/02/2011
Elles inventent des volumes
Partagent des dégradés,
réhabilitent l’idée que la pause et l’accélération cheminent sur feuilles de dessin.
Ensemble, elles façonnent un cycle.
Céline gomme les étoiles et Olivia fait croître des êtres.
Céline déploie de pièce en pièce une féerie acide du ciel au sous-sol.
Dans ses sculptures, l’émail habille le calvaire. Les coulures colorées signent l’ultime atteinte à l’orgueil du visage, ce rempart.
Olivia Benveniste parle d’une vie dont le seul poids est l’ombre.
Dans ses dessins, la multiplication des gris s’enveloppe d’un blanc placentaire et irradiant.
Quand l’une montre l’effort d’apparaître, l’autre révèle les plis du vécu.
Elles confèrent aux existences rêvées la matérialité des heurts ou le silence d’une vie fœtale.