Guérisseuse
12/12/2016
te nettoie-tu
des pleurs
comme tu laves
la roche en sable?
Appât du soleil
aimant des rêves
à ne plus les laisser vivre
ton étendue
biaise la finitude
de mes organes
tu nargues, canardes
les plaintes en tes fonds
et émiettes
le temps de ceux
qui te parlent chaque soir